L’initiation Maçonnique est une Voie initiatique traditionnelle qui fait appel à un rituel, une règle, et un ensemble de symboles.

L’origine du rite

Perdu dans les dédales de l’histoire, la réelle origine du rite maçonnique est inconnue et le restera probablement, faute d’écrits permettant d’identifier les chaînons manquants. Dans ce buisson évolutif des rituels, il n’existe donc pas une histoire mais des histoires. Nous vous proposons ici l’une des plus vraisemblables pour les 3 premiers degrés du REAA.

L’origine du rite

Qu’est ce qu’un rite ? Le langage commun ne nous aide pas à différencier le sens des mots rite et rituel. On doit néanmoins distinguer les deux termes: un rite [1] est une somme organisée de pratiques,
alors qu’un rituel [2] est une action ou une série d’actions spécifiques accomplies dans le cadre du rite.

Chez les animaux, le rituel peut prendre la forme d’une suite d’attitudes, de danses, de sons, d’actions avec une finalité : la reproduction, la domination, le contrôle du territoire, l’accès à la nourriture. Il est donc quasiment impossible de déterminer avec précision l’origine d’un rituel animal puisqu’il se perd dans la nuit du temps et émerge naturellement avec les besoins des espèces.

Chez l’espèce humaine, le rite peut prendre une dimension hautement spirituelle (mais pas seulement). Les plus anciens rites semblent être funéraires. Ils sont attestés depuis plus de 100 000 ans. Veille du cadavre d’un défunt, inhumation, incinération, repas communautaires, invocations de la pluie ou de la chasse sont quelques unes des pratiques codifiées dans des rituels 3 spécifiquement humains.

A la suite de ces rites ancestraux humains dont on ne saurait dire s’ils apparaissent spontanément, s’ils sont réfléchis, ou conçus en utilisant des transes ou des rêves, on en voit apparaître au fil des siècles une multitude d’autres, de plus en plus sophistiqués : pratiques sociales ou religieuses codifiées, de caractère profane, sacré, symbolique, intégratrices, superstitieuse.

Il est possible d’observer la formation du rite. Ainsi, au chapitre des rites contemporains apparus spontanément, on peut par exemple mentionner celui des astronautes Russes, adopté il y a 60 ans, après le premier vol de Youri Gagarine :

  • Signer les portes des chambres de l’hôtel qui accueillent l’équipage pendant les derniers jours avant le vol.
  • Trinquer avec le personnel de l’hôtel.
  • Planter un arbre dans le jardin de l’hôtel 4 .

En sont quelques uns des éléments. Ce rite, de nature superstitieuse, à pour objet de conjurer le sort avant de s’asseoir sur 310 tonnes de
carburant hautement explosifs. Il pourrait aussi avoir pour finalité de marquer l’entrée dans un groupe restreint : celui des cosmonautes Russes, élite d’une nation.

Au chapitre des rites exotérique [5] (doctrine philosophique ou religieuse enseignée publiquement), on pourra mentionner le corpus de rituels religieux. D’autres rites sont plus subtils et surprenant, c’est le incompréhensible et réservée à un petit groupe d’initiés. C’est le cas des rites druidiques, maçonniques ou alchimiques.

Bien que n’étant pas le seul pratiqué en franc-maçonnerie, le Rite Écossais Ancien et Accepté est l’un de ces rites ésotériques. Si ses grands principes ont été affirmés au 18e siècle, il s’enracine dans
une triple culture, judaïque, helléniste et chrétienne, et contient nombre d’influences. [7] C’est son histoire que nous allons tenter de reconstituer maintenant.

Arrêtons nous quelques instants pour expliquer l’utilité d’une telle démarche. Après tout, à quoi bon reconstituer l’histoire d’un rite dont la finalité première est d’être pratiquée? En réalité, il n’est pas certain que le rituel parvenu entre nos mains soit réellement et fidèlement celui que les maîtres du passé ont mis au point. Il n’est pas inutile ici de rappeler que tous les rituels maçonniques contemporains, tels que proposés par les chapitres et les obédiences qui en sont dépositaires sont –
d’une manière ou d’une autre – transformés, modifiés, parfois affaiblis, voire pour certains fortement mutilés.

Et il n’y a rien de surprenant à cela, pour une tradition initiatique séculaire et au succès que l’on sait :

toute organisation à forte croissance finit par laisser à intervalle régulier entre de mauvaises mains (même si elles sont de bonne volonté), des modifications porteuses d’insuccès. Il est donc parfois utile d’identifier ces transformations pour tenter de reconstituer le sens originel de certains aspects du rite, perdus ou oubliés.

Les anciens devoirs


Commençons par les premiers écrits. Nous ne disposons à vrai dire que de très peu de sources sur la forme du Rite maçonnique avant le 18ème siècle, période charnière sur laquelle nous reviendrons.
Elles sont inexistantes sur le continent Européen et c’est vers l’Écosse et l’Angleterre que nous devons nous tourner pour trouver une trace de ce qui pourrait nous rapprocher de la FM telle que nous la connaissons.

Les Anciens devoirs (en anglais : Old Charges) est le nom donné à un ensemble de cent trente documents environ, rédigés entre les 14 e et 18 e siècles, la plupart manuscrits. Ces documents décrivent les obligations et le fonctionnement des corporations de maçons et de bâtisseurs, mais
également l’historique mythique de la création du métier. C’est au sein de ces textes fondamentaux, poème Regius (1390), manuscrit Cooke (1410), pour l’Angleterre et Statuts Schaw (1598) ou manuscrit d’Édimbourg (1696) pour l’Écosse, que la franc-maçonnerie moderne semble puiser ses sources.

La place de l’Écosse est particulière. L’Organisation du métier y est documentée par de nombreux manuscrits, et on y connaît plusieurs loges dont l’existence est pour certaines attestée depuis le 15 ème siècle, et revendiquée partir du 10 eme. Les statut de William Schaw promulgués lors de la Saint Jean d’Hiver de 1598 à Edinburgh, en Écosse pour la loge Kilwinning (la seconde plus ancienne en Écosse) contiennent 22 points de règlements qui régissent le comportement des Maîtres
entre eux, ainsi que celui des Surveillants. Les statuts laissent peu de doute sur l’existence de rites dans ces loges antiques puisqu’elles sont organisées en trois grades identiques à ceux des loges modernes et que ces grades font l’objet d’épreuves pour leur passage.

Ces loges ont pour membres des apprentis entrés (une durée de six ans doit s’écouler entre l’arrivée de l’apprenti et son acceptation), des fellows of Craft (compagnon) et des Maitres [8 ]. On retrouve dans
ces loges des éléments présents sous forme de trace dans le rituel contemporains, tels les diacres qui existeront jusqu’en 1877 au REAA .

Dès le 17 ème siècle, des témoignages de réceptions de non-opératifs dans les loges d’Écosse apparaissent et il ne semble pas impossible que cette présence soit une tradition très ancienne. Un Maître Maçon joue un rôle important au haut moyen âge tardif et pendant la Renaissance : son rôle est probablement plus celui d’un entrepreneur que d’un travailleur manuel. Certains sont Maçons du Roi, ils sont entrepreneurs, architectes, gestionnaires, chefs de projets. Ils ont le savoir nécessaire
pour construire les édifices les plus complexes de l’époque : demeures nobiliaires, systèmes défensifs, ponts, canaux, édifices religieux et administratifs. La connaissance des métiers, de la géométrie (que les Old Charge mentionnent explicitement) et de l’architecture est aussi essentielle dans l’Écosse des Stuart (mais aussi des Rois d’Angleterre) que l’est celle d’un spécialiste de l’intelligence artificielle ou de la médecine nucléaire aujourd’hui.

En juin 1600, les archives de la loge d’Edimbourg, exceptionnellement réunie à la résidence du Roi d’Écosse, mentionnent la présence d’un Gentilhomme dans ses rangs : John Boswell of Auchinleck [9] .

Les archives de Mary’s Chapel – autre loge Écossaise – attestent le 3 juillet 1634 de l’admission dans ses rangs du Maître des travaux de sa majesté, Anthony Alexander. Bien que ces traces de l’existence de pratiques Maçonniques ouvertes à des spéculatifs dans des loges Écossaises ne démontrent pas l’existence de rites, quelques manuscrits semblent montrer une filiation entre le Rite que nous pratiquons aujourd’hui et celui en vigueur en Écosse au 17ème siècle.
Ainsi, ce tuileur découvert à Édimbourg, daté de 1696, qui montre un ensemble de questions réponses proche des éléments de l’instruction des apprentis et qui y ressemble par la forme [10] .

1717, l’année pivot


Passons maintenant de l’Écosse du 17 ème siècle à l’Angleterre du 18 ème, et plus particulièrement la ville de Londres. C’est ici que se réalise une première structuration d’une obédience maçonnique spéculative.

Carr établit que ce manuscrit s’inscrit dans une lignée et qu’il est possible de le considérer comme une copie d’autres plus anciens. En ajoutant d’ailleurs que la référence au mot du maçon existe dans la littérature Écossaise et qu’on y trouve des mentions à partir de 1637#.
10En 1717, par fusion de quatre loges (confirmant ainsi qu’il existait des loges en Angleterre au début du 18 ème siècle et avant) se crée la Grande Loge de Londres et de Westminster, à l’initiative de Jean Théophile Désagulier.

En 1721, sous la grande maîtrise du Comte de Montagu et à sa demande, Désagulier participe et suit de près la rédaction d’une nouvelle version des « anciens devoirs » jugés « fautifs et dévoyés». On cherche à faire oublier les Old charge’s Écossais et Anglais et dans le même temps à recréer un récit maçonnique pour donner de la crédibilité historique à la nouvelle obédience.

Le pasteur calviniste presbytérien James Anderson est chargé de la rédaction finale de ces nouvelles « constitutions ». C’est ce texte que la toute récente Grande Loge de Londres a adopté pour règle en 1723, fondant ainsi la franc-maçonnerie moderne.Cette nouvelle grande loge semble influencée par les loges Écossaise. Bien que Désagulier et
Anderson minimisent l’existence d’un lien avec l’Écosse maçonnique, Ils en connaissent pourtant très bien l’existence : Désagulier rend visite à la loge d’Edimbourg le 24 Aout 1723 et y est reconnu comme maçon régulier. Le père du pasteur Anderson est secrétaire de la Loge d’Aberdeen – Mary’s Chapel.

Prichard et Massonery dissected

On connaît la forme du Rite de cette première Grande Loge par une divulgation parue en 1730 intitulée Massonery Dissected et rédigée par un certain Samuel Prichard.

Massonery Dissected se présente en partie sous la forme de ce que les Anglais décrivent sous le vocable de catéchisme. Sans donner le texte des rituels, il s’y réfère donc, nous donnant ainsi une idée précise de ce à quoi ressemble une loge et son rite, en trois grades. Les colonnes, le soleil et la lune, les surveillants et leur rôle, le VM – et leur position dans la loge, les signes et attouchements y sont mis en contexte. Les divers objets symboliques présents dans la loge – Équerre, Compas, Livre
Sacré, sont eux aussi décrits.

Quelques différences existent avec le REAA telle que nous le connaissons: notamment la position des surveillants, chacun devant sa colonne, et le mot sacré qui est inversé.

1751 apparition des Antients

En 1751, prétextant que la Grande Loge de Londres s’était écartée des anciens devoirs ou landmarks, un groupe de francs-maçons représentés par l’Irlandais Laurence Dermott formèrent à leur tour une seconde grande loge rivale: La Très Ancienne et Honorable Société des Maçons Francs et Acceptés selon l’Ancienne Institution.
Ils se désignèrent eux-mêmes sous le terme d’« anciens », réservant l’appellation alors péjorative de moderns aux membres de la première Grande Loge de Londres. Les Anciens introduisent un rite [11] qu’ils qualifient de différent, qu’ils déclarent être le seul respectueux des anciens usages et traditions, usages qui auraient été modifiés par les modernes. On en connaît beaucoup de détails grâce à une seconde divulgation, Three Distincts Knocks sur laquelle nous allons revenir.

Il est difficile de savoir si les motivations des Anciens sont véritablement de rétablir d’anciennes pratiques ou si l’acte d’introduction d’un autre rituel est plutôt un acte politique destiné à fragiliser la Grande Loge de Londres. Les fondateurs de la nouvelle obédience sont en effet majoritairement Irlandais, tout comme leur leader, l’Irlandais Laurence Dermott.

Le second quart du XVIIIe siècle voit l’arrivée à Londres de nombreux migrants économiques irlandais – catholiques -, ces derniers sollicitent leurs entrées dans les loges de la première grande loge et se la voient souvent refusées et rejoignent alors des loges indépendantes de la capitale.

Cette nouvelle Grande Loge des Anciens avait obtenu une patente (c’est à dire une légitimité maçonnique par la filiation) de la Grande Loge d’Irlande en 1754. 12 Ce qui ne signifie pas pour autant que les rituels des Anciens ne sont pas d’origine Écossaise. En effet, la structuration des obédiences au Royaume Unis se produit tout au long du 18 ème siècle, et il est tout à fait possible que l’obtention d’une patente en Irlande ne soit qu’un moyen choisi pour donner une légitimité à cette nouvelle
Grande Loge. Les rituels utilisés peuvent donc avoir la même origine probablement Écossaise que ceux des modernes, ce que laisse soupçonner la divulgation Trois coups distincts.

Différences dans le rite – TDK

Paru en 1760, Three Distinct Knocks (TDK) est qualifié par de nombreux auteurs de rite fondateur du REAA. Il présente les éléments du rituel des Anciens. Le manuscrit désormais très facilement accessible sur Internet commence par le plan d’une loge physique (qui n’est pas à confondre avec un tapis ou un tableau de loge).

La position des cinq principaux officiers (Ven:., Surveillants, Sec:. et passé maître) est proche de celle du REAA, auxquels on a adjoint deux diacres – dont l’existence est attestée en Écosse – (dont le rôle est remplacé aujourd’hui lors du rituel d’ouverture par la transmission du mot par l’Expert et le Maître des Cérémonies.

Les plateaux des deux surveillants sont positionnés comme au REAA. Les colonnes des apprentis et compagnons et le mot sacré sont inversées par rapport celles des modernes. Les Anciens avaient pointé ces altérations comme exemple des mauvaises pratiques rituelles des modernes. Il est impossible de savoir, faute de document, si l’inversion de plusieurs autres éléments du rituel qui différencient aujourd’hui le Rite Français et le REAA (départ du pieds droits et du pieds gauche pour
les marches de chaque grade, ordre du salut inversé lors d’une entrée rituelle), sont déjà en vigueur à cette époque.

Il est intéressant d’observer que les trois piliers (Sagesse Force et Beauté) sont dans les deux grands courants anglais – Modernes et Anciens, représentés par les Surveillants et le V:. Trois flambeaux
sont positionnés au centre de la loge, en triangle et représentent le Soleil, la Lune et le VM:. Le rituel [12] évoqué par le TDK décrit également un rituel d’initiation avec un candidat portant une corde au cou,
qui n’existe pas chez les modernes de 1717.

Laurence Dermott pour positionner son obédience rédige à son tour un ouvrage de substitution aux Old Charge pour justifier la filiation ncestrale des Anciens de son Obédience: Ahiman Rezon, qui reprends certains contenus des Constitutions d’Anderson en les enrichissant de références à Euclide enseignant la Géométrie aux Égyptiens, exactement comme le mentionnent les Old Charges.

Passage en Europe

Si de nombreuses Loges maçonniques s’établissent en France et en Allemagne dès le 18 ème siècle (notamment par le biais de migrants réfugiés Écossais et Anglais, mais aussi via des échanges commerciaux dans les ports atlantiques et méditerranéens), elles utilisent un ensemble de rituels principalement dérivé de ceux disponibles au Royaume Uni.
Des loges qui se disent Écossaises en France figurent sur le planisphère de la grande loge d’Écosse [13] dès 1748 . La Mère Loge Écossaise de Marseilles, fondée en 1751 déclarant reconnaître comme loge mère les Élus Parfait de Bordeaux pratique un Rituel Écossais en 7 grades. Ce rituel, parvenu jusqu’à nous [14] plus proche du rituel des Modernes que des Anciens !

La loge Mère de Marseilles fonctionne jusqu’en 1815 et se dissout au moment où le REAA émerge. C’est par un curieux cheminement que le rite des Anciens (qui ne porte pas encore le nom d’Écossais) passe de la Grande Loge des Anciens à la France.

Le Rite écossais ancien et accepté


Le (REAA) est un rite maçonnique fondé en 1801 à Charleston aux États-Unis. Le rite ne comporte à l’origine que des hauts grades maçonniques qui n’existent ni dans le rite des Anciens, ni en Écosse. Il est probable que les Américains pratiquaient les 3 premiers degrés en utilisant des rituels importés par les migrants Irlandais [15] . Ce Rite écossais ancien et accepté des hauts grades est apparu en France grâce au frère Grasse-Tilly en 1804, alors qu’il revenait des « Isles d’Amérique ».

Pour installer le REAA en France, il est donc nécessaire de lui adjoindre les trois premiers grades (dit de Loge symbolique) qui n’existent pas. Un groupe de frères va donc s’attacher à recréer ces grades et produire Le guide des maçons Écossais ou cahier des trois grades symboliques du Rit Ancien et accepté [22] .

Cet ensemble de rituels paru en 1804 ou 1805, est émis par la Grande Loge Centrale [16] (qui est l’ancêtre de la Grande Loge de France,) et reprend des éléments connus à la fois dans le Three Distinct Knocks (de tradition dite ancienne), mais aussi d’autres issus du Régulateur du
GODF [23] (de tradition moderne).

L’influence du Régulateur est visible au premier degré par l’introduction du Testament Philosophique, la première question de l’ouverture des travaux, l’épreuve de la coupe et du sang, la purification par le feu (et l’absence de celle de l’eau), et l’appel à la bienfaisance. Le cabinet de réflexion (dont il n’est fait aucune mention tant dans le TDK que dans les manuscrits anciens Écossais et Anglais) et la scène du cadavre font également parti des nouveautés [17] .

On note que l’on a donc bien au début du XIX ème siècle, tant dans le rituel de référence du GODF de la fin du XVIII ème (le Régulateur qui n’est pas encore le Rite Français), qu’au trois grades bleus du REAA naissant, tel que décrits dans le Guide des Maçons Écossais, la Sagesse, la Force et la Beauté, incarnés par le Vénérable Maître et les deux Surveillants, et au centre de la loge troisflambeaux qui symbolisent la Lune, le Soleil, et le Maître de loge.

On conserve d’ailleurs encore à ce stade les diacres. C’est probablement en 1927, époque à laquelle aucun diacres ne circule plus dans les loges qui travaillent au REAA, et ou entre en fonction l’allumage de trois bougies qui symbolisent la Sagesse, la Force et la Beauté, que le REAA commence sa transformation des trois flambeaux du centre de la loge en piliers. [18] Le premier Rite de la Grande Loge de France apparaît en 1895. La GLDF avait conservé depuis sa création un Rite de 1877.

Tout comme l’ADN nous le démontre aujourd’hui pour l’espèce humaine, issue d’un buisson d’ancêtres d’espèces différentes, le rite que nous pratiquons puise donc à de multiples sources, allant de l’une à l’autre avant de revenir puis de repartir, au grès des siècles, des territoires et des migrations de nos F:..

J’ai dit VM:.

Références